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Alma, 2013 |
Écrivain public auprès des Chibanis du
quartier de la Porte d’Aix à Marseille, la narratrice s’attache
à Brahim, clochard et conteur qui parcourt le tohu bohu de la ville
avec son caddie.
Elle retrace le cours de sa vie dans un récit
picaresque et haut en couleurs qui nous entraine du Maroc berbère
des « femmes hardies, bavardes et moqueuses» de sa
jeunesse au Marseille de la cour des miracles où se côtoient
étrangers, sans-papiers, prostituées, voleurs et marginaux en tous
genres.
Ce roman sonne comme un rap ou un blues
de style « méchamment berbère» pour reprendre le titre
du premier livre de Minna Sif. Il est porté par une rage écrite dans
la langue de Rabelais par une jeune marseillaise impliquée dans des
ateliers d’écriture et les enjeux de Marseille Capitale Européenne
de la Culture.
Minna Sif, issue d’une famille berbère
marocaine, a grandi en Corse et à Marseille. Elle a retracé cette
enfance dans « Méchamment berbère » publié en 1997
chez Ramsay et repris en J’ai lu.
Christian, Cafés littéraires de Montélimar
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